Studio de France Inter

Par Jupiter, chronique & rencontre avec Clarika.

Clarika, en préparant cette chronique, mon esprit a très rapidement dérivé, je cherchais des petites pépites musicales de vous et de votre ex-compagnon, ( vous avez raconté votre rupture dans le disque précédent, c’est pour cela que je me permets d’en parler ), et je suis tombée sur un vieux truc tourné par Ardisson de Jean Jacques Nyssen en 1998,


CV 1998, Extraordinaire morceau qu’il faudrait absolument rééditer en vinyle collector pour le disquaire day ! Et puis forcément en cherchant toujours, je suis tombée aussi sur vos débuts à vous en 1993, votre premier tube,  sorti à l’époque chez Boucherie Production, un titre totalement politiquement incorrect, prémisses de la polémique sur le viol pendant le sommeil,“tu dors tout le temps”…. Ici, une vidéo amateur, forte en kitsch.

Et alors là, bizarrement,  je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai imaginé vos enfants ! Je dois avouer que ça m’a occupé un moment …. Mais, là, n’est pas le propos, d’autant  que votre nouvel album, “ A la lisière” est sorti le 8 mars, la date précise de la journée des droits de la femme, de quoi me remettre dans le droit chemin. Nous sommes là pour parler de votre disque, de vous en tant que femme et pas d’une nouvelle génération d’intermittents du spectacle élevée par des libertaires insomniaques. 26 ans de carrière et ce disque portrait, sorti sur le label indépendant, At Home, collection de chansons, désarmantes de sincérité, qui racontent, une femme qui cherche en son âme, sa conscience.

“A la lisière”, borderline, comme disent les anglicistes… Sur ce disque, des arrangements de Jean Jacques Nyssen, donc sur deux chansons, mais aussi sur les autres, la finesse d’un des plus tendres secrets gardé de la chanson française, le très élégant Florent Marchet avec François Poggio, pour des orchestrations à la croisée de la pop et de la chanson.

Au delà des frontières, pour ce nouveau voyage, vous êtes partie très loin, tout en haut, astronaute de ces textes suspendus au dessus du malheur des hommes, témoin flottant et porteuse d’espoir, vous maîtrisez les silences, les espaces et surtout la peur, en y mettant les doigts.

 

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