Formidable retour aux sources de Benoit Rault, de Ben’s Symphonic Orchestra, avec Mentors.
Il y avait, dés les années 90, dans le choix de ce nom de groupe imprononçable, en anglais, une volonté de second degré, il faisait clairement du pied à l’Angleterre. L’orchestre de Benoît, en solo après quelques guitares dans le groupe oublié Bel air, signe d’abord sur l’excellent label Microbe, dont quelques disques résistent encore, ici.
Son orchestre solitaire, c’était déjà de la pop.
Mais attention, pas n’importe laquelle, celle inspirée des Beatles qui s’arrange sans vulgarité, d’une robe sobre mais élégante pour aller danser. Ici, il rend donc hommage à ces artistes qui l’ont construit. Il produit, arrange et joue tous les instruments, enregistre dans son propre studio Durango. Un vrai petit bijou de bon goût et de virtuosité.
Je vous laisse jouer au jeu du blind test, au « mais oui, mais c’est bien sûr ! » en écoutant Mentors sur les plateformes.
Mais je vous aide un peu, Leonard Cohen, Madonna, Neil Young, Velvet Underground, Pavement…
A vous de jouer !
Il n’y a pas là que des tubes, non, plutôt le plaisir de jouer avec de magnifiques chansons, en les respectant, évidemment. Si la curiosité, vous en dit, je vous propose de jeter aussi une oreille, ici, à son précédent disque, c’était en 2010, puis de dérouler à votre guise, les chansons discrètes de Ben.